5 Novembre 1990, les preuves
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Part. VII

Villemomble (Seine-Saint-Denis): « J'ai cru que ça allait taper dans l'immeuble à-côté ! »

François Ellul est chauffeur de bus à la RATP. C'est un sportif, passionné de football. En 1990, il habitait un petit immeuble sur le plateau d'Avron, au 26, avenue du centre prolongée. Le soir du 5 novembre, il rentra chez lui alors qu'il ne faisait pas encore nuit: le ciel était bleu, d'un bleu profond: la nuit allait tomber. On peut donc supposer que c'était aux environs de 18 h, peut-être même avant, en tout cas bien avant 19 h. Dès qu'il arriva, son épouse lui demanda s'il voulait bien descendre promener leur petite chienne. François Ellul redescendit donc. Il laissa gambader sa petite chienne sur les pelouses, et resta au pied de l'immeuble, devant la porte d'entrée. C'est alors qu'il vit soudain apparaître, à une distance (en projection au sol) qu'il estime à seulement vingt mètres, deux disques, de tailles différentes, qui se détachaient sur le ciel du crépuscule. Le premier pouvait avoir 5 à 7 m de diamètre, et le second, entre 9 et 11 m. Entre les deux disques, il pouvait y avoir une trentaine de mètres. C'était tellement proche, que François Ellul crut que l'un de ces disques allait heurter l'immeuble voisin.

Ces deux disques portaient sur leur périphérie des sortes de « projecteurs en veilleuse », blancs, avec au centre de la face inférieure, un autre feu blanc, donnant lui aussi l'impression d'être en veilleuse. Au bout de quelques instants, ces deux objets s'éloignant lentement, François Ellul put les voir, non plus de dessous, mais presque de profil; il put alors constater la présence de coupoles, sur ces disques dont les bords paraissaient alors blancs, et qui disparurent rapidement, masqués par de petits arbres. Si l'on s'obstine à refuser aux ovnis une nature très particulière, difficile pour nous à concevoir, et pour ainsi dire fantômatique, intermédiaire entre ce qui est et ce qui n'est pas, il est pratiquement impensable que personne d'autre n'ait remarqué le passage à très basse altitude de ces deux objets très visibles. Il aurait dû y avoir des centaines de témoins. Tout au moins, des dizaines.

Quelque temps plus tard, buvant son café dans un bistrot du quartier, François Ellul apprit que quelqu'un avait « vu quelque chose », probablement ce soir-là. Aux dernières nouvelles, il n'était pas parvenu à entrer en contact avec cette personne, malgré mes incitations répétées à tout faire pour tenter de la trouver. Si l'on repère les directions dans lesquelles ces deux objets sont apparus et ont disparu, on constate (avec stupéfaction !) qu'ils sont apparus au sud, qu'ils ont disparu vers l'est, et que leur trajectoire apparente n'est sans doute pas très différente... de celle de la rentrée atmosphérique qui allait se produire une heure plus tard environ. Certains, n'en doutons pas, verront là la « preuve » que François Ellul a tout simplement observé le passage de cette rentrée. Il suffit d'admettre qu'il ne sait pas faire la différence entre le crépuscule et la nuit, qu'il a cru voir à 20 m ce qui était en fait à 170 ou 180 km, et qu'il a carrément rêvé tous les détails de la description qu'il donne. Pour avoir assez longuement entendu son histoire, sur les lieux-mêmes de son expérience, j'ai plutôt tendance à croire qu'il est un excellent témoin, et que la solution du mystère n'est pas à rechercher du côté des erreurs de perception.

Après le « gros de la vague » , on trouve une observation, très précise et circonstanciée, à 19 h 35, en Seine-et-Marne, sur le bord de la D 142, au sud de Dammarie-les-Lys, très exactement entre les intersections avec la N 372 et la D 132. Le témoin, un ingénieur en organisation informatique, se hâte de rentrer chez lui, à Samois-sur-Seine, où il doit recevoir un important coup de téléphone à 20 h. Très exactement à 19 h 10, il est victime d'une panne de voiture qui l'immobilise à l'endroit indiqué. Il téléphone à plusieurs garages, et retourne à sa voiture pour attendre le dépanneur. Craignant de manquer son rendez-vous téléphonique, il regarde très souvent sa montre, et c'est à 19 h 35 qu'adossé au capot de sa voiture, il observe le passage silencieux d'un étrange ensemble, avec notamment deux puissants projecteurs éclairant vers l'arrière. La description qu'il donne ressemble profondément à d'autres descriptions fournies dans la région de Melun, mais trente ou trente-cinq minutes plus tôt. Or, ici, l'heure (19 h 35) est précise et certaine. On ne peut s'empêcher de penser au troisième témoin de la gare du Val d'Or, à Saint-Cloud, disant aux deux autres « Il y a un quart d'heure que je suis ici, et c'est le troisième machin comme ça que je vois passer ».

Trois minutes plus tard, nous trouvons l'observation qui va suivre, à Belfort. Elle présente un caractère unique, parmi tous les événements de cette soirée: c'est en effet une observation auditive, et non pas visuelle.

Belfort (Territoire de Belfort): « un bruit de brûleurs à gaz »

Voici maintenant le témoignage de M. Albert Christen qui habitait alors Belfort, et qui a noté l'heure avec précision: 19 h 38. Nous avons ici une observation qui se situe, avec une excellente précision, une demi-heure après le gros de la vague.

« Nous prenions, ma femme et moi, notre repas du soir dans la salle de séjour, au 7ème étage du 21, rue de la Fraternité, à Belfort, en regardant les informations sur FR3 (« le 19-20 », après les régionales), qui venaient de commencer. Nous avons entendu, à 19 h 38, un bruit identique à celui fait par le lâcher de gaz d'un ballon Montgolfier. Il faisait nuit, et tous nos volets étaient clos. J'ai fait la réflexion à ma femme: « Un ballon à cette heure ? C'est pas possible: il fait nuit ! ». Je me suis levé pour aller à la porte-fenêtre, mais je n'ai pas eu envie d'ouvrir les volets du balcon pour voir. Alors que je suis intéressé par les ballons, les avions... et le ciel en général ! Il m'a semblé que ce ballon (?) était juste au coin de l'immeuble, c'est à dire au niveau du huitième étage, le dernier. On « sentait » que c'était très proche, malgré les fenêtres fermées. J'ai ajouté à l'intention de ma femme qu'il allait accrocher le coin du bloc. Pendant ce temps, il y a eu environ 3 à 4 fois ce bruit de gaz (3, c'est sûr), assez courts et rapprochés; 2 à 3 secondes entre chaque bruit. Durée totale: environ 10 secondes. C'est le lendemain que nous avons appris par la TV (1ère chaîne) la vague du 5/11/90 et vu une photo de trois lumières en triangle... »

Brive-la-Gaillarde (Corrèze): "Ça a quitté la N89 pour suivre l'A20..."

Brive se trouve à plus de 120 km à droite de la trajectoire de rentrée de la fusée porteuse de Gorizont 21. Si quelqu'un, là-bas, a vu cette rentrée, il n'a pu que la voir apparaître à l'ouest, pour défiler de gauche à droite, par le nord, et disparaître au nord-est. Or, ce n'est pas du tout ce qu'a observé, douze minutes après l'incident de Belfort, un témoin qualifié, en qui nous pouvons avoir toute confiance: il s'agit du contrôleur de la navigation aérienne, qui était en service ce soir-là à la tour de contrôle de l'aéroport de Brive-la-Roche.

Le témoin de Brive a eu la grande sagesse de ne pas chercher à représenter la trajectoire de l'objet, impossible à situer sur la carte puisque rien ne permet de connaître l'éloignement avec précision. Il a préféré matérialiser la zone dans laquelle il estime que devait se situer la trajectoire. C'est une heureuse initiative, à retenir.

II découvrit le phénomène au sud-sud-est de sa position, vers l'azimut 150 ou 160° (il tournait alors le dos à la trajectoire de rentrée). Il est vrai que celle-ci était passée depuis longtemps, puisqu'il était alors 19 h 50, heure légale. Il est donc doublement évident que cette observation concerne autre chose que la rentrée. La chose, « grosse comme un immeuble », semblait survoler la N 89 (qui passe à 425 m de la tour), tout près du seuil de la piste 32 (qui est le sens préférentiel d'atterrissage, le seul utilisable pour les approches aux instruments), à une centaine de mètres du sol. Ça n'allait pas très vite. Au bout de quelques instants, la chose parut virer sur sa gauche, comme pour suivre non plus la N 89, mais l'autoroute A 20, en direction du nord. Le témoin perdit de vue l'objet alors qu'il estimait sa position aux environs de Sadroc. Il n'allait pas tarder à apprendre que les gendarmes avaient, eux aussi vu la chose, et qu'ils l'avaient poursuivie, sur la N 89, depuis Larche.

Ce témoin n'est pas le seul contrôleur de la navigation aérienne dans l'exercice de son art ayant observé un spectacle insolite ce soir-là. Cela s'est produit à Lyon Satolas, à Dole Tavaux, ainsi que, selon la Charente Libre, à Orly et à Roissy. En outre, à Dole, des pompiers en intervention ont indiqué une direction de déplacement (de Foucherans vers Mont-sous-Vaudrey) qui, contrairement à celle de la tour de contrôle, ne cadre pas avec la thèse de la rentrée atmosphérique. Tout près de Brive, on trouve un cas des plus significatifs, puisque le témoin observe le phénomène en direction du sud-est, donc en tournant le dos à la trajectoire de rentrée: comme à Montreuil-Juigné, à Bourg-en-Bresse, à Périgueux (quartier des Vergnes) et, finalement, comme à la tour de contrôle de Brive (une enquête est actuellement en cours sur ce qui deviendra probablement un exemple de plus, dans les Vosges).

Mansac (Corrèze): à l'opposé de la trajectoire de rentrée... et à vitesse quasi-nulle !

Ce témoin n'est autre que la propre fille de Mme Lachambre, dont Joël Martinez nous a exposé l'observation faite à Mansac, ce même soir du 5 novembre, entre 19 h 10 et 19 h 15 (voir LDLN 310, p.12). (Nous espérons obtenir prochainement des indications sur la position exacte de Mme Lachambre et sur la direction de son regard: ces précisions sont de première importance, dans des circonstances telles que celles du 5 novembre. Pour l'heure, nous disposons du croquis ci-dessous, qui complète le schéma publié dans notre numéro 310: il montre l'aspect de l'objet vu de côté, du côté droit très probablement, ce dont nous espérons obtenir confirmation prochainement.)

Dessin réalisé par Mme Lachambre, qui affirme avoir distingué une énorme masse sombre, à laquelle elle attribue une longueur d'au moins 160 m, pour une largeur de 40 à 60 m. La grosse boule lumineuse était de couleur jaune-orange. Aucun bruit, vitesse très lente. Mme Lachambre pense que cette masse a viré sur sa droite, ce qui lui a permis de l'observer un peu de profil. Disparition, au bout de 45 secondes, derrière des bâtiments.

Mlle Lachambre, elle, se trouvait au bourg de la Rivière, dans la partie sud de la commune de Mansac. L'heure est également connue: entre 19 h 10 et 19 h 15. Les deux observations sont donc simultanées, à deux ou trois minutes près. En outre, les descriptions présentent de fortes ressemblances, bien que les angles de vision soient manifestement différents. Regardant vers le sud-est, entre la direction de Brive et celle de Pazayac, Mlle Lachambre observa un ensemble de lumières multicolores, en partie masqué par la crête d'une petite colline. Au bout d'une minute ou une minute trente d'observation, le déplacement avait été nul, ou quasiment nul.

Mlle Lachambre indique la direction de son regard, entre Pazayac et Brive, au sud-est, à l'opposé de la rentrée atmosphérique. Le « phare à l'avant », plus gros que les autres, était d'un blanc tirant sur le jaune. Parmi les autres lumières délimitant le contour de la forme, il y avait du vert, du orange, du bleu, du violet et du jaune. Mlle Lachambre n'entendait aucun bruit. Aucun changement de forme, aucune variation dans la couleur ou l'intensité des couleurs. Au bout de 60 ou 90 secondes, ces lumières disparurent progressivement (enquête et photo de Joël Martinez).

Nos deux derniers exemples illustrant l'étalement des observations dans le temps, ne sont pas à proprement parler des observations du 5 novembre: les incident se sont déroulés le 6, mais, pour la première, si tôt dans la nuit que tout nous incite à rattacher ce cas à la vague du 5 novembre.

Paris, périphérique sud: un « nuage » triangulaire de tubes lumineux !

Entre 0 h 30 et 1 h du matin, le 6, M. Georges Terrier et son épouse circulaient sur le périphérique intérieur, entre la Porte d'Italie et la Porte d'Orléans, lorsqu'ils virent un étrange ensemble de lumières qui traversa le « périph » devant eux, sur une trajectoire approximativement orientée nord-sud. Il s'agit d'un ensemble triangulaire, rempli de petites lumières rectangulaires alignées: des rangées de lumières, comme des tubes au néon, blanc-jaune, et entre eux, « comme des points ». L'ensemble était manifestement très organisé. Il y avait des dizaines de « tubes ». Les témoins ne distinguèrent aucune masse, seulement les « tubes » disposés perpendiculairement à la direction du mouvement. L'ensemble paraissait « aussi large que le périphérique ». Cela allait très vite, « comme si c'était très bas, mais pourtant, ça semblait être très haut ». La durée totale de l'observation est estimée à 5 ou 6 secondes. (Le croquis ci-dessous est à prendre sous réserves, ayant été réalisé à partir d'indications recueillies par téléphone.)

Un peu plus tard, « entre deux et trois heures dans la nuit de lundi à mardi », nous trouvons une observation faite par un astronome, M. André Rambaud, à l'Institut Radio-astronomique millimétrique du plateau de Bure, près de Saint-Etienne-en-Dévoluy. Voici en quels termes le Dauphiné Libéré du 7 novembre relate l'incident: « Je cherchais une étoile nommée Altaïr ou Alpha de l'Aigle, que je connais bien pour la regarder souvent. Alors que je croyais l'avoir découverte, je m'aperçus que l'étoile que j'observais n'était pas bleue comme Alpha, mais possédait des points rouges, jaunes et verts, et bougeait. J'ai pensé à un avion, puis à d'autres phénomènes. En fin de compte, je ne sais pas de quoi il s'agissait ! ».

A 6 h 25 du matin (nous sommes toujours le 6), à Montpellier, M. Joseph Criado, qui promenait son chien, vit pendant une trentaine de secondes une lueur rouge et orange se déplaçant très vite, haut dans le ciel, dans le sens de Toulouse vers Arles (rappelons que nous avons publié, dans LDLN 307, p.25, trois observations datées du 6 novembre: une en Vendée, vers 7 h du matin, et deux en Gironde, à 21 h 55 et « entre 21 h et 22 h ». Les données dont nous disposons indiquent donc que ce qu'il est convenu d'appeler « la vague du 5 novembre » a débordé sur la journée du 6. Globalement, on a un démarrage assez vif, quelques minutes avant 19 h, avec quelques cas nettement antérieurs aux autres, notamment celui de Villemomble, et un retour à la normale plus progressif, plus étalé. Cela ressemble à la structure d'autres vagues, comme celle de 54 et la vague belge.)

Il reste quantité d'observations du 5 novembre 90 que nous n'avons pas évoquées, dont certaines présentent un réel intérêt. Au total, on en compte plus de quatre-cents, dont une majorité sont trop imprécises pour qu'on puisse en tirer des conclusions. La carte présentée ci-dessous regroupe 30 observations qui, me semble-t-il, sont les plus représentatives du problème du 5 novembre. Elle remplace la carte publiée dans LDLN 306, p.11, qui présentait deux défauts:

1°) Il n'est pas absolument certain que la vidéo de Colmar montre autre chose que la rentrée de la fusée soviétique. C'est fort possible, mais ça ne peut pas être considéré comme totalement sûr.

2°) Nous n'avons jamais pu obtenir la moindre confirmation sur le cas de Bruxelles (l'objet portant des lumières, qui aurait brièvement masqué le sommet d'une tour). J'ai fait une sélection que je crois sévère, pour aboutir à ces 30 cas, parce que j'ai cru utile de préférer la « solidité » à la quantité. J'ai écarté des cas qui pourtant, à mon avis, concernent très probablement autre chose que la rentrée (exemples: Brétigny-sur-Orge, Vieux-Condé, Sillery, Verzenay, Noisy-sur-Ecole, Melun et d'autres), soit parce que la documentation les concernant me paraissait insuffisante, soit parce qu'il restait une possibilité (même infime) pour que la chose observée fût la rentrée de l'engin soviétique. Cette carte peut certainement être améliorée. Je crois seulement qu'au stade actuel, elle représente à peu près la meilleure synthèse possible des cas qui prouvent que, le 5 novembre 1990, il y a eu dans le ciel de France autre chose que la rentrée de l'engin soviétique. Un peu plus de dix ans après les faits, il reste beaucoup de travail à réaliser. Des dizaines de cas pourraient être approfondis (ou simplement découverts), si la recherche ufologique en France avait encore un niveau d'activité comparable à celui qui était le sien il y a vingt-cinq ans.

La triste réalité est que l'ufologie française a été décimée au cours des vingt-deux dernières années. Ceux qui sont attentifs à la situation savent que cet effondrement ne doit rien au hasard, et qu'il est le fruit d'une action en profondeur, menée avec des moyens incomparablement supérieurs aux nôtres. Une suite interminable d'émissions de télévision calamiteuses en est la meilleure preuve. Sans trop nous faire d'illusions, nous pouvons quand même nous efforcer de limiter les dégats, et il est certain que les événements du 5 novembre 90 offrent encore des possibilités, qu'il ne faudrait pas laisser inexploitées. Je salue l'initiative de Max Sinquini, qui a entrepris un travail d'approfondissement des cas en Corrèze, en Dordogne et dans le Lot. Des efforts analogues restent à fournir dans d'autres régions. En Touraine et en Anjou, par exemple, il est certain que beaucoup de travail peut encore être accompli. Cette longue mise au point sur la réalité du 5 novembre s'achèvera dans notre prochain numéro. Je suis certain qu'il est possible de faire beaucoup mieux, et par avance je remercie ceux qui voudront bien se pencher en toute candeur sur le problème, sans privilégier aucune explication, dans le seul but d'essayer de comprendre... ce qui nous arrive !

Côté gauche [490 Ko] - Côté droit [451 Ko]

Cette carte a été scannée en deux parties. Cliquez sur le côté que vous souhaitez voir l'image.

Le village « dans le sud de la Dordogne »: c'est Vergt-de-Biron

Dans notre numéro 310, nous avons publié une enquête de Pierre Bosc sur une observation faite par deux messieurs très impliqués dans « la vie locale » et qui, pour cette raison, ne souhaitaient pas que leur témoignage fit trop de bruit. Nous avions choisi, non seulement de ne pas révéler leurs identités, mais de ne pas révéler non plus le nom du lieu, qui les eût trop clairement désignées. Il y a huit ans environ, un auteur caractérisé par un certain sens de la précision (qui n'est pas le nôtre) a publié l'histoire dans un livre. Voulant sans doute montrer « qu'il savait », et ne se satisfaisant pas d'une localisation trop vague, il a situé l'incident dans un village choisi au hasard sur la carte du Sud de la Dordogne. Ce n'était pas le bon... , Nous nous sommes aperçus que le lieu et les noms des témoins sont à la disposition de tous: il suffit d'ouvrir le journal Sud-Ouest du 7 novembre pour apprendre que l'incident s'est déroulé à Vergt-de-Biron, et que les témoins sont le conseiller général de Monpazier, Marc Mattera et le maire de Vergt-de-Biron, Jean-Pierre Fleurat. La photo ci-dessous, prise par Pierre Bosc lors de l'enquête, montre le site de l'observation.

En complément de cette affaire, Pierre Bosc a recueilli à Pescadoires (près de Puy-l'Evêque, dans le Lot, 29 km à l'est-sud-est de Vergt-de-Biron), le témoignage de MM. Patrick B. et André A. , qui se trouvaient au lieu-dit Vidal, à 19 h. Voici le témoignage de Patrick B.:

« Je vois soudain, venant de l'ouest, une formation de lumières blanches apparaissant dans un silence total. Elles semblent suivre une trajectoire Puy-l'Evêque - Prayssac, parallèle à la crête des collines et apparemment à 200 m au-dessus de celle-ci. Ces lumières blanches ne clignotent pas, et sont fixes les unes par rapport aux autres. Lorsqu'elles passent au plus près de nous, (subjectivement: 1 km),nous entendons un bruit très léger, semblable à un souffle, à un déplacement d'air. Ces lumières blanches délimitent une immense forme ovale qui recouvrirait un terrain de sport. Le dessous de cette forme, couleur gris acier, est comme constitué d'un assemblage de tôles. Deux faisceaux lumineux, de couleur orange fluorescent, sortent de sous l'appareil. Ils sont absolument cylindriques, et ne diffusent pas en forme de cône comme le fait la lumière d'un projecteur. Durée de l'observation: voisine de 1 minute. L'autre témoin, André, se souvient de faisceaux blanchâtres, plutôt qu'oranges. Malgré le très léger bruit perçu, les deux témoins parlent du « silence » qui les a étonnés. La description du dessous de l'objet, gris acier et évoquant un assemblage de tôles, est évidemment à rapprocher du cas de Vergt-de-Biron, mais aussi du témoignage fourni par M. Hameau, l'automobiliste qui roulait sur la A 63, environ 4 km au nord de Bayonne. Curieusement, la forrne décrite à Vergt-de-Biron est intermédiaire entre le triangle de la A 63 et la forme ovale de Pescadoires !



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Révision : 07 mai 2003